Dez Money


January 06, 2020

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Le monde musical a parfois des frontières que l'on a du mal à s'expliquer.

On en parlait en septembre dans un article sur les frontières musicales de la France (si vous êtes anglophones, n'hésitez pas à y jeter un oeil).

En effet, il ne fait aucun doute que Johnny Hallyday ou Jacques Dutronc sont totalement inconnus aux USA. On en a déjà parlé.

Et bien force est de constater que l'inverse est tout aussi possible.

Dez Money n'est autre que le fils d'Eddy Money, une star incontestable du Rock aux Etats-Unis des années 70 aux années 90, et dont le nom n'évoque aucun souvenir en France.

Et c'est bien dommage, car quand on connaît cette famille, on sait qu'il y a derrière beaucoup plus que du simple talent.

Dez Money perpétue donc la tradition familiale, après la disparition de son père en septembre dernier.

Le jeune homme est venu nous voir avec deux chansons et il nous a été impossible de choisir, tant les deux morceaux ont leur place sur Indie Music Center.

On commence par "Can't Take My Eyes Off You", mais n'allez pas vous imaginer là qu'il s'agit du grand classique disco que l'on connaît.

Après une intro pleine de mystère et de suspense, on découvre une jolie voix, qui se pose délicatement, avant d'entamer un premier couplet parsemé de piano.

Et lorsque la voix de Dez Money s'élève au refrain, on comprend qu'on a affaire à un professionnel, qui maîtrise à la perfection son outil vocal, et dans toutes les tonalités.

Un refrain percutant, à la mélodie attractive, où chaque note est positionnée très intelligemment.

L'artiste ne laisse rien au hasard.

La chanson continue de grandir tranquillement, jusqu'à un pont incroyable avec de belles envolées vocales, puis un refrain final ponctué d'harmonies vocales divines.

Bien que le format "plus de 4 minutes" ne soit plus très en vogue ces derniers temps, on ne voit pas les 4 minutes passer.

Mais l'artiste a plein de bonnes choses à nous mettre dans les oreilles, et on ne va pas s'arrêter là.

Voici à présent "I Want Your Love".

Encore une intro plutôt mystérieuse.

Mais cette fois, ce n'est pas le piano, mais la guitare acoustique qui domine le premier couplet, aidée par un violon délicatement posé en arrière-plan.

Puis la rythmique qui roule et qui roule, monte progressivement jusqu'à un refrain finalement très logique et comme on s'y attendait: plein de couleurs, d'énergie, et de bonnes sensations auditives.

Une mélodie comme chaque artiste aimerait en créer. Une de ces mélodies qu'on oublie pas, et qui reste dans la tête pendant des heures.

La guitare acoustique cède sa place à la guitare électrique pour le second couplet, et voici enfin le piano qu'on avait perdu.

Lorsque le second refrain commence, on est déjà en train de chanter avec lui. On vous avait prévenu: la mélodie est addictive.

Après quelques choeurs et un beau solo de guitare pour le pont, le refrain final tient ses promesses et nous laisse sur une envie d'y retourner.

Fort d'une très grande communauté sur les réseaux sociaux, nul doute que Dez Money est en train de suivre les traces de son regretté père, et qu'on entendra parler de lui en 2020.

Sa musique est en train de dépasser les frontières, de quitter les Etats-Unis. La voici en France. Maintenant, c'est à vous de faire tourner!

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